Les pirates de l’île sauvage

Dans la gamme les aventuriers ont toujours quelque chose à gagner et rarement quelque chose à perdre…Les pirates de l'île sauvage «Les pirates de l’île sauvage» ne manquent pas de souffle. Le film se déroule dans le Sud-Pacifique dans les années 1880. Le capitaine Bully Hayes (Tommy Lee Jones) est pirate de son état et trafiquant d’alcool. Il combat son rival et ennemi juré Ben Pease (Max Phipps) pour venir en aide à la jeune femme anglaise que ce dernier a enlevée. Pour arriver à ses fins, Bully doit accomplir un véritable parcours du combattant et livrer bataille à un comte allemand décidé à prendre le contrôle de la mer à bord d’un cuirassé. Ce film de Ferdinand Fairfax, ex-réalisateur de documentaires à la télévision britannique a été tourné aux îles Fidji. Du spectacle, des couleurs, des aventuriers qui franchissent tous les obstacles pour sauver une belle prisonnière, avec des décors d’époque, une mise en scène effrénée, c’est l’aventure. Le sujet n’est pas nouveau, vous direz-vous. Et bien le traitement du sujet non plus ! C’est dommage.

Retour vers l'enferRetour vers l’enfer

Quand la paix fut enfin signée, tous les soldats américains faits prisonniers pendant la guerre du Vietnam n’ont pas été libérés. Certains, portés disparus, sont encore détenus dans des camps de travail, au Laos ou ailleurs. Le père de l’un deux, le colonel Rhodes (Gene Hackman), las d’attendre en vain le retour de son fils et d’entendre les paroles lénifiantes des autorités, décide d’organiser un commando pour aller chercher son fils lui-même et le ramener au pays. Pour cela, il va recruter cinq anciens camarades de celui-ci. Ce n’est pas toujours facile de les convaincre mais, une fois que c’est fait, Rhodes les emmène dans un camp pour les entraîner intensivement. Petit à petit, les combattants embourgeoisés reprennent goût à la lutte. Ils sont alors acheminés en Indochine, où ils s’approchent dû lieu de détention grâce à la complicité de trafiquants d’armes et de citoyens indignés par le régime communiste… L’évasion sera spectaculaire, avec beaucoup de pertes de chaque côté. Moins réussi que «Rambo», également mis en scène par Ted Kotcheff, ce «Retour vers l’enfer» sacrifie aux poncifs du film d’aventures avec un rythme et un savoir-faire qui lui font pardonner ses facilités. G.L.

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