Tuareg, le guerrier du désert
Les Touaregs : la tribu la plus redoutable du Sahara. Les guerriers les plus fidèles aux traditions ancestrales. Un peuple fier de l’être ! Une société régie par un code de l’honneur que la modernité vient à peine remettre en question. Gacel Sayah est le chef d’une de ces tribus touaregs. Il a une femme superbe et soumise à souhait et un fils modèle pour perpétuer la lignée. Dans un contexte politico-militaire troublé, il accueille dans sa tribu deux individus recherchés. Or s’il est une loi inviolable par dessus toutes chez les Touaregs, c’est la loi de l’hospitalité. Alors quand l’armée fait irruption dans la tribu pour tuer un des deux individus, Gacel Sayah n’aura de cesse de se venger. Pour ensuite partir à la recherche du deuxième homme, Abdul, qui a pu s’échapper. Pendant ce temps, l’armée s’attaque à la famille de Gacel Sayah… Film d’aventures tourné dans un superbe décor naturel. On s’emmêle un peu dans ce contexte de code de l’honneur mais le désert, les chameaux et le regard bleu de Gacel (sans compter celui des chameaux) suffisent à faire oublier les invraisemblances et lieux communs qui ponctuent le film.
Aventures en Birmanie
La Seconde Guerre mondiale n’était pas encore terminée que la Warner Bros tournait cette illustration de la campagne de l’US Army en Birmanie. Réalisé par Raoul Walsh, spécialiste émérite du film d’action, ce film obéit aux lois du genre alors en vigueur : à l’héroïsme viril des valeureux boys s’oppose la fourberie et la brutalité des Jaunes, des Asiates, en l’occurrence les Japs. Héros de l’aventure, un chevalier moderne : Errol Flynn, dans le rôle du capitaine Nelson, responsable d’un petit groupe chargé de détruire une station de radar ennemie. Accompagné d’un correspondant de guerre (la presse participe à l’effort patriotique), le commando est parachuté dans la jungle et remplit sa mission. Mais l’avion qui devait le ramener ne peut se poser. Poursuivi par les Japonais, il se sépare en deux groupes. Le premier, commandé par le lieutenant Jacobs, tombe dans une embuscade. Le second va tenter de survivre en échappant à l’ennemi. Seuls onze combattants parviendront au terme d’une marche forcée de 300 kilomètres. Histoire de guerre classique, mise en scène par Walsh avec son efficacité coutumière. Les images ont le style âpre et rugueux du documentaire. On s’y croirait !