Juste cause
«Le vertige des abbesses», roman à succès de l’écrivain arabe Ramdane Issaad, va bientôt être porté à l’écran par 38 Productions et mis en scène par son auteur. Catherine Deneuve serait pressentie pour le principal rôle féminin tandis que Richard Bohringer s’est déjà déclaré prêt à incarner Elie Cohen, médecin juif à la dérive. L’itinéraire de ce personnage en révolte contre tous et surtout contre son Dieu, qui finit par sombrer dans la drogue, n’est pas sans rappeler celui du héros de «Voyage au bout de la nuit», de Céline. Cette œuvre prend toute sa dimension après les événements récents qui ont touché la communauté juive. N’oublions pas la déclaration, en septembre dernier, du leader de l’OLP, Ibrahim Souss : «Jamais je ne me suis senti aussi juif que maintenant…». «Le vertige des abbesses», Denoël, 80 francs.
CIC, c’est fou
Longtemps spécialisé dans le marché exclusivement locatif de vidéocassettes, CIC Vidéo s’est lancé, depuis plus de six mois, dans la vente. Après une mise en sommeil du département vente, CIC Vidéo, avec l’arrivée de J.-P. Warnke-Dhérines et, récemment, de Pierre Cerisier, se relance avec détermination dans ce domaine tout en poursuivant son effort sur la location. Sont déjà disponibles au prix indicatif de 189 francs, «Les dents de la mer», «Il était une fois dans l’Ouest», «Les aventuriers de l’Arche perdue» ou «Y a-t-il un pilote dans l’avion?» entre autres. Parmi les nouveautés, signalons « La kermesse de l’Ouest», « Flash-dance», «Scarface», « Milagro»… et, dans les trois mois qui viennent, «Duel», « Missing », « If». « 1941 », « Chinatown »… Reportez-vous à nos pages «K7 vente» pour être régulièrement tenus au courant des nouveautés CIC et autres! Quant à la location, vous n’êtes pas sans ignorer que depuis le 11 juin, vous n’avez pas pu échapper au spot TV concocté par CIC (budget : un million de francs) concernant la sortie en vidéo, à la location, d’« Une journée de fous». Pourquoi vous en faire part, nous direz-vous? Parce qu’en ce mois de juin, où le marché de la location est particulièrement faible, ce spot de 12 secondes nous présente à la fin, et enfin, une vitrine de vidéoclub. Depuis que la publicité pour les produits vidéo est autorisée à la télévision, aucun éditeur n’avait de la sorte valorisé une officine spécialisée. Dont acte!